Que célèbre-t-on réellement le dernier jour de l’an?
Arrivé au dernier jour de l’an, l’on est quelque peu soulagé. On a toujours une pensée pour toutes ces personnes qui ont disparu au cours de l’année, et l’on réalise donc la chance qu’on a de pouvoir encore inspirer et expirer cet air gratuit qui nous est donné. C’est aussi l’heure des bilans. Il est important de faire une auto évaluation de tout ce qui a marché durant l’année et de tout ce qui ne l’a pas été, pour pouvoir remettre les pendules à l’heure et ajuster ses stratégies pour l’année suivante. Le trente et un décembre est un jour mémorable pendant lequel on célèbre habituellement la Saint-Sylvestre.
Les origines de la Saint-Sylvestre
Atteindre le dernier jour de l’année est une véritable grâce. La Saint-Sylvestre que nous célébrons ce jour a des origines très anciennes. Elles se perdent de vue dans le temps et non aucun rapport avec le nom Sylvestre. Saint Sylvestre était un pape et cette célébration existait déjà avant qu’il ne soit nommé à ce poste.
Les peuples auparavant célébraient le solstice d’hiver avec la même symbolique qu’on retrouve dans la Saint-Sylvestre. Dans la rome antique, une dizaine de jours après les saturnales plus précisement, les romains organisaient des échanges de voeux à l’occasion de gouteux repas qui s’accompagnaient d’offrandes de rameaux verts et de confiseries. Cette période de fête était clôturée par les jeux du cirque.
Il a fallu attendre jusqu’à Jules César, pour que la fin d’année ait une date fixe, celle du trente-et-un décembre.